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Les Assises du Mulet #2

  • Photo du rédacteur: Mules Qui peut
    Mules Qui peut
  • il y a 3 jours
  • 3 min de lecture


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Nous voici de retour pour un petit débriefing après ces quatre jours passés en Mulardie intérieure — entendez par là la zone géographique la plus ancienne, la plus traditionnelle, chargée d’histoire…

Encore de chouettes retrouvailles, de nouvelles rencontres, et de beaux passages du virtuel au terrain : on adore ces moments !



Mule Qui Peut est intervenu, d’abord pour présenter l’association, mais aussi pour faire découvrir le petit monde des mules de loisir, encore méconnu des géants de la tradition mulassière.


Nous avons également fait connaissance, au fil des échanges et des exposés, avec les quatre grandes « formations traditionnelles » :

  • le registre des mules du Poitou,

  • le registre des mules des Pyrénées,

  • la Fédération des Éleveurs de Mulets des Alpes,

  • et la toute jeune Association Mulassière du Massif Central.


Quel plaisir de revoir Olivier Courthiade, de rencontrer enfin Émile Brager et d’écouter Manu Bigarnet !


Côté organisation, Éric Rousseaux a sacrément assuré — on lui rend un hommage particulier, entre connaisseurs…Et quel concept passionnant que ces Assises du Mulet ! Longue vie aux Assises, et merci Éric pour cette belle réussite !


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Un grand coup de chapeau aussi au CREGEN (Conservatoire des Ressources Génétiques) : efficaces, gentils, bienveillants, ils ont offert à chaque intervenant un superbe sac en toile rempli de trésors — un livre, une plaque en fonte, une bière, de quoi prendre des notes… trop chouette ! Et que dire du lycée agricole de Luçon-Pétré  Même esprit : bienveillance, gentillesse, merci pour les jolis bouquets offerts aux intervenants de la part des élèves de la section CAP fleuriste et enfin un grand merci aux cuistots et à l’équipe de cuisine d’avoir bossé tout le week-end pour notre plus grand plaisir.


Les temps forts


Pour nous, plusieurs moments marquants :Notre intervention, d’abord — pas un mot de travers (malgré la vitesse à laquelle j’ai parlé 😅). Vingt-cinq minutes, c’est court, mais intense !

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Et puis la table ronde : on en redemande tous les ans ! Le thème : la différence d’éducation entre la mule et le cheval, animée d’une main de maître par Caroline Charpentier — encore une belle découverte !

Quelques points essentiels :


  • La mule est plus autonome que le cheval, et ce très tôt.

  • Elle apprend plus vite, dixit Manu Bigarnet (qu’on n’a pas pu rencontrer, et on le regrette !) et Didier Bernard (qui, lui, maîtrise son sujet 😄).

  • Pas de méthode unique : chaque mule est différente. Cela conforte notre approche de la boîte à outils, où l’on s’adapte à chaque individu.

  • En cas de refus ou de conflit, la bonne question reste : « Comment je suis, moi, aujourd’hui ? » (vaste sujet d’étude…).

  • Et après discussion avec le public averti, aucune différence avérée entre mules et mulets : une simple question de goût personnel.

  • Enfin, la question du sevrage et des méthodes d’approche a aussi été abordée, dans la bonne humeur et les fous rires.


Nous avons aussi eu l’occasion d’apprendre ce qu’est un triptyque — entendez par là : une jument, un baudet et la mule ! Voilà qui pose le lien 😄



Et tout au long du séjour, nous avons vu des animaux magnifiques et rencontré des professionnels passionnés, fiers de perpétuer un savoir-faire d’exception.

Bref, quatre jours riches, instructifs et inspirants.


Un grand merci à toutes celles et ceux qui œuvrent pour faire vivre la culture mulassière — du passé vers l’avenir. Comme pour tout pays, la Mulardie vit dans ceux qui transmettent son histoire ; un pays qui connaît ses racines reste stable et solide

 
 
 

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